Dietmar Keyser

"Je m'appelle Dietmar Keyser. J'aurai 75 ans début août et j'ai été opéré le 14 mars 2018 à la SeegartenKlinik avec ce que l'on appelle la "Rotation Advancement" bimaxillaire. Cette méthode opératoire a consisté en une rotation du complexe maxillaire et mandibulaire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, tout en conservant bien sûr la position des dents. Cette opération a été réalisée parce que je souffrais d'arrêts respiratoires pendant mon sommeil et qu'il fallait donc créer plus d'espace dans le pharynx pour que la langue ne puisse plus obstruer l'accès à la trachée pendant le sommeil. Mon apnée obstructive sévère du sommeil a ainsi été guérie.

J'ai fait du sport toute ma vie, mais j'avais quand même une tension artérielle élevée que j'ai dû maintenir basse pendant 45 ans avec des comprimés. Aujourd'hui, je ne prends plus de médicaments, ce qui est également le cas pour le début du diabète de vieillesse. De même, malgré le sport, mon poids corporel a toujours été un peu trop élevé, ce qui pourrait certainement être dû à l'apnée du sommeil ! Pour en arriver à ma bonne condition physique actuelle, j'ai dû surmonter un terrible calvaire.

Il y a environ 5 ans, les arrêts respiratoires nocturnes ont eu un impact si négatif sur mon état de santé que mon pneumologue m'a envoyé dans un laboratoire du sommeil. On y a diagnostiqué un grave syndrome d'apnée obstructive du sommeil et on m'a posé un appareil respiratoire avec masque, qui m'a fait suffoquer la première nuit au laboratoire du sommeil. L'infirmière a alors retiré le masque pour essayer un autre appareil la nuit suivante. Les résultats mesurés étaient soi-disant bons, mais cela n'a pas été confirmé à la maison. En effet, les nuits étaient généralement pires avec l'appareil que sans.

D'août 2015 à mai 2016, j'ai continué à me torturer jusqu'à ce qu'une nuit, j'ai cru avoir une crise cardiaque et j'ai été hospitalisée d'urgence. Deux semaines plus tard, j'ai été à nouveau hospitalisé d'urgence, mais heureusement, il ne s'agissait 'que' d'arrêts respiratoires prolongés. A l'hôpital, on a estimé que cette maladie ne pouvait être résolue que dans un laboratoire du sommeil. Une autre visite dans un autre laboratoire du sommeil n'a pas donné de résultats différents. En désespoir de cause, j'ai découvert sur Internet la méthode d'opération qui a été appliquée.

J'ai essayé de tenter ma chance auprès du prétendu inventeur de cette opération en Suisse, mais la caisse d'assurance maladie a refusé. C'est là, en Suisse, que j'ai fait la connaissance du directeur de la Gesellschaft zur Heilung der Schlafapnoe mbH (Société pour la guérison de l'apnée du sommeil), M. Heiko Musiolik, qui m'a accompagné par ses conseils et ses actes tout au long de mon parcours jusqu'à la guérison de mon apnée du sommeil. En résumé, je ne peux que conseiller à toute personne concernée de suivre mon chemin, en m'appuyant sur les expériences douloureuses que j'ai vécues jusqu'à ma guérison ! Bien sûr, les caisses d'assurance maladie, du moins les caisses légales, ne sont généralement pas prêtes à prendre en charge les coûts ! Mais si l'argent est disponible, il ne faut pas oublier que l'argent en banque ou l'héritage laissé est contre une vie saine pendant encore de nombreuses belles années !"